Nous sommes le miroir de l’autre

Nous sommes le miroir de l’autre

Comment j’essaie de me réconcilier avec les chats ?

Tout d’abord, avant de parler directement des chats, je vais parler de ce que ma psychologue m’a dit il y a quelques années. Pas d’inquiétude, il y a un lien avec les chats.

Un jour, je lui parle d’une amie (Corinne) d’amie (Nathalie). Je l’aime bien Corinne, mais sans plus. Il y a des choses dans son comportement qui me gênent. Pourtant, je lui trouve des qualités aussi. Il n’empêche que quand je suis en sa présence, je ne suis pas très à l’aise.
Ma psychologue de l’époque, m’invite à réfléchir aux points communs que j’ai avec cette personne. En premier lieu, je ne me vois pas de points communs avec elle. Comment je pourrais en avoir, elle m’agace et me stresse. Ma psy insiste et je fais l’exercice avec elle. Je liste ses qualités et ses défauts.
Finalement, je dois bien admettre que j’ai des points communs avec elle, aussi bien dans ce qui m’agace, que ce que j’apprécie chez elle.
Hé oui, ce qui nous énerve le plus chez les autres, ce sont nos propres défauts. En fin de compte, nous sommes le miroir de l’autre. Une fois que j’ai compris ceci, j’ai revu ma position sur les personnes qui m’entourent.

Apprendre à connaître l’autre

Sony

Nous en arrivons aux chats, croyez-le ou non, mais j’avais le même sentiment face à un chat qu’envers Corinne. Sur Instagram, j’ai proposé quelques qualificatifs comme : imprévisible, routinier, têtu et d’autres. Puis j’ai posé la question suivante : à qui cela vous fait penser ? Une personne autiste, un chat ou les deux. La majorité a répondu les 2, ce qui a confirmé mon ressenti. J’avais une appréhension des chats, car leur fonctionnement me ressemble. Nous avons des points communs et celui qui me stresse le plus, c’est leur côté imprévisible. Ils peuvent se retourner d’un coup et mettre un coup de patte. Je peux être comme ça aussi, j’ai un côté spontané, que je ne contrôle pas d’ailleurs.

J’ai donc décidé de m’intéresser à eux, de les comprendre. J’ai regardé un documentaire il y a peu de temps sur les chats dans la vie d’écrivains, cela m’a permis d’en savoir plus sur leur langage.

Passage à l’action

Le week-end dernier, j’ai logé chez des personnes qui ont un chat, Sony. Il a 7 mois, c’est un sacré de Birmanie et il est joueur, avant tout j’ai déjà observé comment ses maîtres étaient avec lui. Il se laisse caresser et manipuler. Rapidement, j’ai été vers lui, chose que je n’aurais jamais faite il y a quelques semaines.
Je lui ai montré que je n’avais pas peur et que je pouvais jouer avec lui. En définitive, le temps que j’ai été chez eux, je ne me suis jamais autant amusée avec un chat, il a été mon copain pendant tout mon séjour. Le matin au réveil, il attendait que la porte de la chambre s’ouvre pour venir sur le lit jouer avec moi, idem le soir. À force d’être avec lui, je savais à quel moment il fallait que j’arrête de jouer, sinon il commençait à mordiller et à s’exciter.

Sony

Quand je suis partie, j’étais réellement triste de le laisser.
Ce week-end que j’appréhendais, car pas chez moi, pas mes routines, pas mon lit, s’est finalement bien passé et entre autres grâce à Sony.

ps : les prénoms ont été changés
ps 2 : c’est Sony sur les photos

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